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Deux publications sur les situationnistes et Guy Debord paraissent ces jours-ci

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Présentation de l’éditeur :

La synthèse de référence sur un mouvement devenu légendaire. Novembre 2014 : vingtième anniversaire de la mort de Guy Debord.

L’Internationale situationniste naît en 1957 de la rencontre entre plusieurs collectifs d’artistes européens, avant de se transformer au cours des années 1960 en groupe révolutionnaire. Elle est aujourd’hui reconnue comme l’une des dernières incarnations du modèle des « avant-gardes historiques ». Son principal penseur, Guy Debord (1931-1994), a été intronisé après sa disparition comme l’une des figures majeures des arts et de la philosophie politique des années 1950-1960. Première analyse sociologique du mouvement situationniste, cette histoire éclaire les parcours croisés des acteurs qui l’ont animé, décrypte leur relation à l’art et aux institutions artistiques, à la pensée marxiste et aux intellectuels, à la politique et au militantisme. En prenant parti pour une mise au jour lucide des pratiques et idées situationnistes, Éric Brun renouvelle notre connaissance des avant-gardes, de leurs formes de politisation et d’internationalisation, et engage une réflexion sur les apports et limites de ce courant subversif qui n’ambitionnait rien moins que d’établir une nouvelle civilisation.

Une contribution majeure pour comprendre le rôle des artistes dans la contestation révolutionnaire et celui des « situs » en Mai-Juin 1968.

 

Éric Brun est docteur en sociologie de l’EHESS et membre associé du CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique).

Éric Brun, Les Situationnistes, Une avant-garde totale, Paris, 2014, CNRS Éditions, 15 x 23 cm, 454 p.

 

 

andrew-hussey

 

Présentation de l’éditeur :

L’influence involontaire d’un révolutionnaire français sur le reste du monde.

Des King Mob aux Angry Brigade et Up Against The Wall Motherfuckers, de Bob Dylan à Malcolm McLaren, Yoko Ono, Mick Jagger ou Tony Wilson (le manager de Joy Division) en passant par Ian Sinclair ou Will Self et sans oublier de s’arrêter à l’Hacienda, le club culte de Manchester… Andrew Hussey décrit dans cette biographie très complète de Guy Debord les voies officieuses par lesquelles s’est propagée la pensée du révolutionnaire français dans le monde anglo-saxon.

En effet, l’instigateur de mai 1968, concepteur d’une mystérieuse théorie situationniste, a connu une célébrité très précoce sur les campus anglais et américains. Son livre le plus connu, La Société du spectacle, se passait sous le manteau et était brandi par les étudiants, considéré comme garant d’une forme concrète de contestation. Ces chemins singuliers peu connus du public français s’intriquèrent, au fil des décennies, avec ceux de la pop culture que Debord méprisait tant.

À sa mort, en 1994, il finit par jouir d’un certain prestige auprès de l’université anglo-saxonne. La Société du spectacle devint le texte de référence pour comprendre la France des années 1960. Il demeure intéressant, pour nous Français, de comprendre par quelles voies celui que nos voisins appellent toujours « le plus énigmatique des penseurs français » bâtit sa notoriété et propagea une influence durable.

Un point de vue novateur sur notre patrimoine.

À l’occasion du 20e anniversaire de la mort de Guy Debord, une biographie complète, vivante et sérieuse sur un personnage énigmatique, souvent méconnu bien que ses archives aient été classées Trésor national en 2011.

 

« L’histoire des idées et de la culture devrait s’écrire ainsi, mais c’est hélas chose rare. »

Will Self

 

Andrew Hussey est le doyen de l’université de Londres à Paris. Écrivain et journaliste, il écrit pour The Guardian, The Observer et le magazine littéraire Granta. Il réalise de nombreux documentaires pour la BBC, qui comme tous ses articles ou ses livres ont pour sujet la France.

Andrew Hussey, Guy Debord, La Société du spectacle et son héritage punk, Paris, 2014, Éditions Globe, 15 x 22,5 cm, 496 p. Préface de Will Self. Traduit de l’anglais par Marguerite Baux et Lucie Delplanque.

 

N’ayant pas encore vu ces deux publications, j’ai recopié les présentations de leur éditeur respectif. Cliquez sur les couvertures pour les agrandir.

Concernant Andrew Hussey, je signale qu’il sera présent ce soir à la Maison de la poésie et demain après-midi dans les locaux de son éditeur, aux côtés du romancier Will Self qui le préface, pour évoquer cette publication.

 


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